Réactions du Parti socialiste de Segré aux voeux de Gilles Grimaud et Marc Laffineur
Hormis la réflexion sur l’avenir de Segré en lien avec les communes de la 3CS qui peut être structurante, la litanie des mesures prises pour 2010 lors de la présentation des vœux par Gilles Grimaud, maire de Segré, et Marc Laffineur, député UMP, donne l’impression d’un projet qui manque d’élan, de souffle et d’ambition.
En matière d’environnement, la section du Parti socialiste de Segré s’étonne que les projets semblent se limiter à une gestion raisonnée des intrants, de l’éclairage et à un fleurissement certes nécessaire, mais insuffisant. Rien n’a été annoncé concernant les aides au Spanc. Pourtant, la présence de Christophe Béchu, candidat UMP aux régionales, aurait pu être l’occasion de lui faire part des demandes des familles modestes du Segréen qui devront payer très cher la mise aux normes de leur installation d’assainissement. Rien non plus sur la reconquête de la qualité des eaux de l’Oudon. Rien encore sur l’introduction d’aliments bio dans les cantines à Segré suite au Grenelle de l’environnement.
La section socialiste de Segré s’interroge également sur la politique de transports qui se limite à des projets routiers. Rien n’a été annoncé concernant une éventuelle amélioration du service rendu aux usagers d’Anjou bus en 2010.
L’absence d’évocation lors des vœux de l’affaire d’homophobie qui avait fait grand bruit à Segré, signifie-t-elle que les actions éducatives promises par Gilles Grimaud, qui devaient être mises en place en coopération avec les collèges et lycées, tardent à être mises en place ?
La section socialiste de Segré est surprise par le décalage entre le soutien affiché par Marc Laffineur aux agriculteurs, et la politique agricole qu’il soutient à l’Assemblée. Rappelons que le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire, membre de l'UMP, s’était prononcé pour la suppression des quotas laitiers en pleine crise laitière.
Malgré les assurances exprimées par Marc Laffineur, la section de Segré est inquiète du remplacement de la taxe professionnelle par la contribution économique et territoriale. Si cette réforme aboutit, il est à craindre que les cadeaux faits aux entreprises ne soient payés par les familles, car la part exorbitante laissée à l’impôt ménages dans les communes associée à l’incapacité pour les collectivités de faire varier les taux de la principale imposition sur les entreprises les contraindra à utiliser la seule marge de manoeuvre qui leur restera disponible.E Drouin
secrétaire de la section socialiste de Segré
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